C’est le lundi 16 octobre dernier à la TOHU, qu’avait lieu le 28e gala de la SOCAN. Un gala ou la crème de la crème de l’écosystème musical québécois était réunie pour célébrer la carrière et les réussites des auteurs-compositeurs, compositeurs à l’image et éditeurs de musique. Une cinquantaine de prix ont été remis autant à des artistes bien établis qu’à des artistes de la relève. C’est avec humour et légèreté que Stéphane Archambault a animé, pour une deuxième fois consécutive, le gala qui accueuillait 400 invités.
C’est avec plaisir que nous avons pus voir Luc Plamondon remettre le prix Hommage de la SOCAN à Monique Leyrac pour souligner son incroyable carrière en tant qu’une des plus grandes interprètes de sa génération.
C’est John Nathaniel qui a reçu le prestigieux prix Auteur-compositeur de l’année. Un auteur-compositeur un peu moins connu du grand public mais qui contribue à plusieurs succès musicaux dont la chanson « Éclat », coécrite avec Alexe Gaudrault et Mariane Cossette-Bacon. Cette chanson qui a d’ailleurs remporté un prix Chanson populaire.
Pour la première fois de l’histoire de ce gala, deux prix spéciaux ont été décernés au même créateur exceptionnel, le légendaire Robert Charlebois, à qui l’on a remis le prix Excellence pour l’ensemble de sa carrière remarquable ainsi que le prix Empreinte culturelle de la SOCAN, conjointement avec son collaborateur Claude Péloquin, pour leur oeuvre monumentale, « Lindberg », qui a été réinterprétée avec brio par le groupe Canailles pour l’occasion.
Un gala agréable pour sa mission mais qui aurait peut-être avantage à changer la formule « souper » à un gala plus conventionnel pour garder l’intérêt et la participation des invités. Comme spectateur, j’aurais pensé et préféré voir plus que trois performances musicales sur un gala de trois heures. Cela dit, c’est un rendez-vous pour moi l’an prochain pour le gala de la SOCAN.