L’expression « rire aux éclats »  a pris tout son sens hier soir lors de la première de la pièce de théâtre Les 3 ténors à la salle Albert-Rousseau. Entre deux hautes notes d’opéra, le public a été enchanté par l’humour de la pièce mélangé au charme des acteurs ainsi qu’à leur énergie sur scène.

Ma petite tête blonde a probablement fait baissé la moyenne d’âge du public lors de la représentation, mais je ne regrette point cette expérience, de même que je la recommande à quelque amateur de théâtre qu’il soit, petit et grand, jeune ou âgé, fille et même garçon. Les 3 Ténors nous font voyager dans le temps, soit à Paris en 1936 (à l’époque de mes grands-parents, et même mes arrières grands-parents, mais pour certain dans la salle, même à l’époque de leurs propres parents).

L’histoire se déroule dans une prestigieuse suite d’un hôtel à Paris, donnant la vue sur la tour Eiffel. Un spectacle se prépare lentement (mais surement), tenant le public en haleine de voir si celui-ci réussira malgré les péripéties engendrées par plusieurs systèmes de crises existentielles, ou si celui-ci se verra échoué à la venu de tous ses petits pépins. Les personnages de Henri Beaudet (Martin Drainville), Max (Benoît Brière), Tito Merelli (Luc Guérin), Maria (Marie-Frane Lambert), Carlo Nucci (Carl Poliquin) ainsi que Tatiana (Catherine Sénard) nous emportent dans un univers haut en couleur et en délire.

En  résumé, Les 3 ténors, une pièce, un vrai trésor.
Un public qui éclate de rire, et des acteurs en délire.
Chapeau!