Crédit photo www.movies.boxofficebuz.com
Vous l’aurez probablement deviné, le film dont il est question est Florence Foster Jenkins, sa distribution est principalement composée de Meryl Streep, Hugh Grant et Simon Helberg. Basé sur une histoire vraie, on y raconte la vie de Florence qui chérit son rêve d’être une grande chanteuse d’Opéra. De l’autre côté, son mari fait tout son possible pour ne pas qu’elle découvre que sa voix n’est pas aussi magnifique qu’elle peut le penser. Le réalisateur derrière cela est Stephen Frears. Il a également réalisé Philomena, The Queen ou encore The Program.
Le long-métrage comporte quelques longueurs, il est bien vrai de le dire, mais beaucoup de points positifs viennent contrebalancer cela.
L’infidélité qui ne nous dérange pas
On en arrive facilement à s’attacher aux personnages principaux qui, de prime abord, semblent incohérents. Par exemple, la relation qu’entretient St Clair Bayfield avec Florence Foster Jenkins est ambiguë et on se demande comment il se sent par rapport à elle. Son amour pour cette dernière nous est dévoilé petit à petit, mais surtout à la fin lorsque ses yeux brillent de fierté et de tendresse. Même s’il n’est pas complètement fidèle, on reste accroché à lui et continue de l’aimer. L’homme ne réussit jamais totalement à se séparer d’elle et est incapable de lui avouer qu’elle ne possède pas la plus belle voix. Il fait tout son possible pour que cette vérité n’atteigne jamais les oreilles de sa douce.
Parlons CAMÉRA
D’un côté plus technique, plusieurs beaux plans sont insérés dans le film. Par exemple, lorsque Florence découvre un article de journal aux propos négatifs sur elle, la caméra s’éloigne vers le haut passant d’un plan rapproché à un plan d’ensemble. Se perdant ainsi dans le décor, sa vulnérabilité est mise complètement à découvert et on ressent sa faiblesse. Les gros plans sont fréquemment utilisés surtout pour les conversations entre les personnages. Aussi, des beaux paysages de la ville active sont souvent montrés, ce qui ajoute de la vie et du mouvement.
Et que dire… des costumes
La direction artistique est vraiment soignée. On est plongés dans les années 1940 à New-York avec de grandes robes, des porte-cigarettes, des chapeaux/coiffures toujours plus sophistiqués pour allonger la silhouette féminine et de longs colliers de perles. Tout découle de l’époque. Les vieilles voitures, les taxis et la décoration des hôtels et des maisons. Les détails sont impressionnants et surtout, très nombreux. Il faut dire que le tout rend le film encore plus crédible.
Une note de plus
Le pianiste (Cosmé McMoon) joue un rôle très important dans le film. Il fait équipe avec Florence Foster lors de ses concerts. La beauté dans les pièces qu’il joue est que le son est directement pris sur le plateau, car il possède véritablement le talent de jouer du piano.
Ainsi, si vous avez envie d’un divertissement, de musique et d’être plongé dans le passé sans toutefois devoir regarder Retour vers le futur, ce film vous plaira certainement. Il sera en salle dès le 12 août 2016. Ne manquez pas votre chance.