Hier soir, le 2ème établissement du comptoir à cocktails Le Lab accueillait médias et VIP à partir de 18h pour son ouverture officielle.
Plus spacieux que l’original sur Rachel, à deux pas (littéralement) de l’UQAM, le nouveau Lab est un lieu agréable autant pour nos 5 à 7 nécéssaires que pour ces soirées qui ne veulent jamais finir, à sympathiser avec les employés plus qu’ affables.
Sa particularité? Le Lab Sainte-Catherine offre maintenant une sélection de délices à grignoter aux clients, des hors d’oeuvres frais et équilibrés. Le menu est presque achevé, et j’ai eu la chance de l’expérimenter allègrement hier soir.
Mais avant tout, dès que j’ai passé ces fameux rideaux noirs que l’on reconnait bien au Lab, tout de suite j’ai senti cette ambiance feutrée et élégante, mais tout de même très accessible et propice à la découverte. On se sent tout de suite enivré et accueilli par cette inspiration vintage du speakeasy, au temps où l’on disait: « Because it’s 5 o’clock somewhere in the world!”
À l’entrée, le mixologue et copropriétaire du Lab, Fabien Maillard, agissait comme chimiste en nous concoctant sa dernière création, Le Fruit Défendu, un sorbet de calvados aux notes d’hibiscus, sur lit de bulles avec délicate chip de pomme.
Agissant comme trou normand, c’est un excellent cocktail de départ, frais et vif, qui nous a permis d’apprécier encore plus le ceviche de pétoncles que l’on s’apprêtait à déguster. Ceviche que j’ai continué à traquer toute la soirée, servi sur un lit de cresson, fenouil et radis, agrémenté d’un caramel de betteraves.
Ensuite, j’ai pu être impressionnée par l’entièreté du Newton Meditation, servi par Kevin Rigault, un Jack Daniel’s Tennessee infusé au jasmin, avec liqueur de fleur de sureau blanche, sirop de gingembre et amer Castillan, accompagné d’une coupe de glace sèche, créant une brume parfumée sur le dit-cocktail.
Un cocktail que l’on déguste lentement sans jamais vouloir qu’il se termine, je garantie que les amateurs de whisky seront servis.
Et entre deux gorgées, j’ai eu la chance de goûter à leurs huîtres fraîches, servi avec mignonette et réduction de pamplemousse. Une caresse pour les papilles.
Un des cocktails les plus surprenants: le Tigre Thai Collins, une légende du Lab, servi dans nulle autre qu’une boite de « Chinese food To Go”. À base de rhum Appleton, il fait parti de mes coups de coeur. Sucré grâce à sa crème de noix de coco et à son sirop de gingembre maison, coupé par cette acidité bien propre à la lime, il devient rapidement addictif à cause de son mystérieux goût épicé causé par le piment oiseau.
Après avoir été satisfaite par leurs délicats bâtons de charcuteries effleurés dans de la sauce aux edamames, par leur douce coupe de fenouils et calmars, ou par leur kataifi de crevettes sur nid de nouilles croustillantes, j’ai terminé ma soirée avec un péché mignon, le Lavender May. Un cocktail glamour qui réunit gin Tanqueray, infusion de lavande, framboise, crème de noix de coco et citron. Et c’est sur cette friandise que j’ai quitté le Lab avec la promesse de revenir dans les plus brefs délais, pour cette expérience gustative féérique, mais surtout pour cette ambiance bienveillante et pour les employés efficaces et chaleureux.
Le Lab 2, au 279 Sainte-Catherine Est, au Quartier des Spectacles.
Pour les heures d’ouverture: http://quartierdesspectacles.barlelab.com/contact.php