Nelly, le nouveau long-métrage de la cinéaste Anne Émond, nous raconte une fascinante histoire inspirée librement de la vie de Nelly Arcan (Isabelle Fortier), dans un désordre fragmenté et difficile à suivre.
Les images sont belles, la trame sonore juste, Mylène Mackay livre une performance à couper le souffle…. Cependant le récit nous est livré de façon décousue. Des « bonds » sont constamment effectués entre les différentes périodes & facettes de la vie de l’écrivaine, ce qui tend à rendre l’ensemble de l’oeuvre chaotique plutôt que d’enrichir ou d’expliquer ce qui est vécu & les émotions qui y sont rattachées.
Si on focus sur chacune de ces “petites capsules » de façon indépendante, isolée, un peu comme on le ferait en lisant des « short stories », le film est un chef d’œuvre…. Mais c’est loin d’être un exercice facile.
Malgré cela, Nelly nous tient en haleine du début à la fin. Tous nos sens s’éveillent…. Chacun des ces fragments d’histoire est touchant, beau, humain. Un peu à l’image de la femme qu’était Nelly Arcan finalement….?
Bref, un film à voir, à déguster, sans chercher à tout comprendre.
Sortie en salle le 20 janvier.