Le 25 janvier, comment je peux m’impliquer pour la cause ?
J’ai un forfait avec Bell…C’est très simple : garde ton p’tit change pour toi, sors plutôt ton cell et prépare-toi à enfin rentabiliser ton forfait à 75$/mois. À chaque message texte (il faut désactiver imessage!) ou appel fait par un membre, Bell s’engage à donner 5¢ de plus à des initiatives en santé mentale. C’est l’occasion idéale pour prendre des nouvelles de ton ancienne collègue teeeellement fiiiine ou pour enfin inviter ton crush à aller au café des chats flatter le bon vieux Pompon.
Je n’ai pas de forfait avec Bell…Encore une fois, c’est très simple ! En effet, à chaque visionnement de la vidéo Facebook officielle, tweet ou publication Instagram suivi du #Bellcause : 5¢ seront versés à différents organismes. C’est l’excuse parfaite pour procrastiner sur Facebook (pardon, pour aider la cause !) et publier une autre photo Instagram du beau Pompon (personne ne devinera que ce n’est pas réellement ton chat…). Blague à part, c’est surtout une très belle occasion pour faire part de son soutien, que ce soit en partageant un fait vécu tel qu’un rétablissement personnel, par exemple. De plus, cette année, on innove en impliquant le réseau Snapchat : ajouter à ta photo ou ton vidéo le géofiltre de Bell, c’est ajouter 5¢ aux fonds amassés. Ça, s’que ça veut dire, c’est que c’est le temps d’harceler tous tes amis avec au moins 17 photos d’affilées. Oui, j’ai bien dit 17. Et je précise de faire le tout sans aucun remord : c’est pour une bonne cause !
Ok mais… c’est quoi la cause ?
Afin de mieux l’expliquer, j’ai eu la chance d’être en contact avec l’une des porte-paroles officielles : Marie-Soleil Dion. « Bell cause pour la cause, c’est une journée remplie de compassion qui sert à ouvrir le dialogue. C’est d’amener une ouverture des gens autant en ce qui concerne le fait de parler de leurs propres problèmes, que de recevoir ceux de leur entourage. C’est d’essayer d’avancer ensemble en se mobilisant pour trouver des solutions et dé-stigmatiser la maladie mentale. » C’est d’arrêter de croire qu’on va se faire juger si on en parle, mais aussi de réaliser qu’un problème de santé mentale ne signifie pas nécessairement être schizophrène, par exemple. Ça peut être un problème qui est plus difficile à démystifier, surtout d’un point de vue extérieur. Eh oui, tout le monde est à risque de faire de l’anxiété ou bien un burn-out !
Pour sa part, Marie-Soleil a vécu une dépression à l’âge de 16 ans. Elle en avait beaucoup trop sur les épaules : première de classe, capitaine de l’équipe d’impro, de l’équipe de théâtre et j’en passe. Puis, un jour, elle n’avait plus envie de rien faire. Son remède a été d’en parler rapidement et de consulter. Dans le cadre de cette campagne, ce qui est bien avec son passé c’est qu’il est facilement identifiable. Je ne suis certainement pas la seule à se reconnaître en tant que personne qui s’est toujours beaucoup (trop) impliquée ! Voici donc son conseil pour délaisser certaines implications : « Le défi c’est d’apprendre à dire non. Aujourd’hui je vais bien et j’applique encore ce conseil dans mon quotidien. Souvent, on va mal faire mille affaires, au lieu de bien en faire quatre. C’est donc d’apprendre à faire mieux moins de choses et surtout de lâcher prise. Les gens vont comprendre si jamais t’expliques que c’est trop. Et s’ils ne comprennent pas, on s’en fout de ce qu’ils pensent, c’est pas eux qui vont t’aider quand tu vas tomber en dépression ! »
PS : afin de t’aider à mieux gérer ton stress, le cours « mon stress, sans détresse » se donne en ligne à l’Université Laval. Je suis présentement en train de le suivre et je peux te confirmer que c’est vraiment simple et efficace ! Quand tu choisiras un cours complémentaire, au lieu d’apprendre l’allemand (le temps d’une session, on s’entend), pourquoi ne pas apprendre à gérer ton stress quotidiennement, pour le restant de ta vie ?
Quoi faire si je suis gravement touché par ce problème ?
Selon Marie-Soleil, « à chacun sa façon de faire, que ce soit la méditation, la respiration, la nourriture…mais il ne faut surtout pas hésiter à aller consulter et à peut-être même se tourner vers la médication (à court ou long terme). Certains problèmes sont physiologiques : dans ton cerveau, il y a deux choses qui ne se touchent pas bien, il faut donc remédier à la situation. Écoute, ma grand-mère à des problèmes de tyroïde, elle prend des médicaments pour et elle ne se pose pas de questions. C’est la même chose pour un problème de santé mentale ! » D’ailleurs, pour bien comprendre pourquoi il faut traiter ces problèmes, j’ai bien aimé son analogie : « c’est la même affaire si tu te foules une cheville, si tu fais comme si de rien n’était, pis que tu marches dessus pendant deux ans, tu vas te la scrapper ta cheville. »
Bref, le 25 janvier, CAUSE POUR LA CAUSE !