Entre toi et moi, c’est fou, c’est flou.
Je cherche à comprendre c’qui me tire, c’qui nous déchirent.
J’ai l’impression que nous sommes déjà décalés, voir même éparpillés.
En millions de morceaux qui s’évitent, pour ne pas s’rencontrer.
–
J’veux t’dire qu’en ce moment, c’est moi qui s’décourage, qui rage.
C’est impossible de continuer à tirer, si j’veux retirer;
Assumer un peu de ma vérité, celle qui est p’t’être compliqués,
mais beaucoup moins clichés, que celle que tu as valorisé.
–
Pour maintenant j’ai envie d’nous connaitre, pour naitre.
Pour Être, pendant tous les instants, celle que je suis devenu, mis à nu.
Sans vouloir essayer de comprendre, celle qu’autrefois je fû.
Celle que j’ai tu, celle qui aurait tellement pu.
–
Je ne supporte plus d’être saboter, transpercé d’un vide et laissé à moitié.
J’n’en peux plus d’être c’que tu veux que je sois pour m’redonner;
Ma confiance, ma méfiance de défier l’idée d’être premier, au-delà d’être combler.
Surtout après avoir attendu tant d’années.
–
Alors, laisse tomber c’qui nous détruit, pour me compléter,
Arrête de chercher, d’tirer, de contrôler pour nous saboter.
Faut s’laisser porter, ensemble, sans chercher à s’comprendre.
Pour devenir la meilleure version de nous, il faut se rendre.
–
Avoir le courage d’entendre, ce que les autres voient de nous,
C’qui nous a rendu fous, à croire que ce n’était pas nous.
il ne faut pas écouter tout, simplement voir une vérité,
Une idée pour s’inspirer de ce que nous avons envie de léguer.
–
Et aussi, de me suffir, dans le chaos que je porte,
qui me transporte, qui nous rend forte.
En assument pleinement, que la simplicité d’être soi,
apporte les grandeurs, sans malheur, pour moi.
–
J’ai seulement une vie, et j’ai compris que la question ce n’était plus d’avoir envie
C’est de plutôt d’apprécier l’instant présent, ici, maintenant.
Et j’ai l’impression pour une fois que je suis gagnant
Enfin j’ai dis, j’ai écrit une lettre, à moi et moi, ma personne la plus importante ici.
À moi de moi,
F.