En cette période bien particulière, on trouvait qu’on manquait un peu de positif… La CLIQC a donc décidé de mettre en lumière les gens d’ici! Artistes, humoristes, entrepreneurs, sportifs… Découvrez davantage avec nous ces personnalités en tous genre, qui agrémentent notre quotidien!
Aujourd’hui, nous vous présentons Étienne Dupuis, de Gaspé! Auteur-compositeur-interprète, il anime les bars de Québec en tant que chansonnier, mais actuellement, tous les jours pour mettre de la joie sur nos réseaux sociaux!
——————— ENTREVUE ————————
Quelle a été la réaction de tes parents, tes proches?
C’est sûr que le côté financier instable d’un musicien inquiétait un peu mes parents (encore aujourd’hui), mais ils n’ont jamais fait quoi que ce soit pour me décourager. Ils savent que c’est là-dedans que je me sens à ma place.
Parle-moi de ton parcours ensuite?
C’est en 2018 (8 ans après avoir commencé à jouer dans les bars) que j’ai commencé à travailler sur mon matérieloriginal grâce à mon ami Olivier Couture. Il est arrivé avec deux chansons, ‘’Belle Gaspésie’’ et ‘’On s’connaît’’ pas, que nous avons retravaillé ensemble et qui sont sorties en août 2018. Un an plus tard, on a sorti un nouveau single ‘’Mes cordes rouillées’’. J’avais déjà l’idée du sujet et c’est Olivier Couture qui a su y mettre les mots et la musique.
Ta plus grande fierté jusqu’ici ?
D’avoir MES chansons ! C’est tellement un ‘’feeling’’différent de jouer ses propres chansons et de les entendre à la radio ! C’est ce qui m’a permis d’être invité à l’émission ‘’Tout simplement country’’ animé par Guylaine Tanguay. C’est la version 2.0 de ‘’Pour l’amour du country’’ animé par Patrick Norman que je regardais beaucoup ! D’y être invité pour jouer mes chansons, c’est un rêve qui se réalisait !
Nomme une ou plusieurs personnes qui t’ont inspirées durant ton parcours?
Mes parents. Ils ont traversés beaucoup d’épreuves sans jamais se laisser abattre. Ils m’ont beaucoup appris et ils sont une grande source de force et de courage. Aussi Paul Daraîche, parce qu’il a un parcours qui a commencé dans les bars et qui n’a pas été facile dans un style de musique qui a longtemps été boudé et jugé comme quétaine.
Quelles embûches as-tu dû traverser pour te rendre où tu es aujourd’hui?
Le découragement est dangereux. Dans les bars, il y a des soirées vraiment pires que d’autres. C’est un métier quand même ingrat ou l’on se fait crier après comme si on était un jukebox. J’ai souvent fini des soirées en voulant changer de branche, mais le lendemain tu peux avoir la meilleure soirée de ta vie et la tu repars avec encore plus de détermination.
C’est justement ce que je conseillerais aux gens qui se lancent dans ce domaine: de croire en soi. De travailler fort et de ne pas se sous-estimer. Si tu y crois, c’est plus facile de montrer aux gens que c’est possible.
Dans le contexte actuel, comment fais-tu pour garder le moral et surtout, rester positif pour la suite?
J’écoute beaucoup de musique. J’essaie de penser à plein de sujet de nouvelles chansons. Je prends l’air. Je me dis qu’on est tous dans le même bateau en ce moment et qu’il y a un beau vent de solidarité ! J’essaie de trouver des projets que, sans cette pause imposée, je n’aurais pas pris le temps de m’arrêter pour y penser.
Dans 10 ans, tu aimerais….
Être heureux avec ma petite famille, ma maison et plein de chansons !