Selon une nouvelle étude en science comportementale menée par Interac Corp., un phénomène de bien-être en train de s’installer au Québec et au Canada. Les Québécois et Canadiens font de plus en plus d’achats basés sur leur bien-être personnel pour gérer les pressions pandémiques, tout en augmentant leurs sentiments de bonheur, de confiance et de fierté.

Le phénomène est particulièrement répandu parmi les jeunes générations : au Québec, la moitié des adultes de la génération Z (50 %) et plus de quatre millénariaux sur 10 (46 %) sont plus susceptibles de faire des achats pour se sentir bien aujourd’hui qu’avant la pandémie, dépassant ainsi les générations plus âgées, notamment les baby-boomers (42 %) et la génération silencieuse (18 %).

« Les Canadiens consacrent de plus en plus de dépenses à des plaisirs et à des activités simples qui enrichissent leur vie, explique Andrea Danovitch, vice-présidente adjointe, Marketing et marques chez Interac. L’expérience montre que même un achat de faible valeur peut déclencher une forte réponse émotionnelle s’il est lié à quelque chose qui nous fait vibrer, ce qui prouve que les petites choses sont souvent celles qui rendent le plus heureux. »

Les autres résultats clés incluent :

  • Nos émotions deviennent-elles plus complexes à mesure que la valeur d’un achat qui nous fait du bien augmente ?

En dépensant plus de 50 $ de leur propre argent pour un achat qui leur fait du bien, les Québécois sont presque trois fois plus susceptibles d’être nerveux que lorsqu’ils dépensent un montant inférieur (73 % contre 27 %)

  • À quoi pourraient ressembler les achats qui font du bien après la pandémie ?

Sept Québécois sur dix (70 %) sont impatients de commencer à se payer davantage d’expériences agréables après la pandémie, notamment des voyages, des concerts et des événements sportifs.

  • Quand fait-on un achat pour se sentir bien ?

Les Québécois estiment qu’ils sont plus susceptibles de faire un achat pour se sentir bien lorsqu’ils sont heureux (63 %) que lorsqu’ils sont tristes (20 %) ou stressés (21 %). Cependant, lorsqu’ils ont été testés dans le cadre de l’étude, les participants ont rapporté le contraire.

  • Nos listes d’achats sont-elles un aperçu de notre état d’esprit ?

Si tous les achats de bien-être testés dans le cadre de l’étude ont suscité du bonheur et de la satisfaction, d’autres émotions étaient plus prononcées en fonction de chaque article. Par exemple, nous associons l’achat d’une bougie à un sentiment de calme, d’un rouge à lèvres à la confiance et d’une télévision à l’excitation et à la fierté.

« Les conclusions d’Interac arrivent à un point d’inflexion intéressant où les Canadiens commencent à se projeter dans des expériences agréables dont ils sont privés depuis le début de la pandémie », commente Gillian Mandich, scientifique et chercheuse qui s’intéresse au bonheur. « Il ne faut pas oublier qu’une vie heureuse est faite de la somme de petits bonheurs. Même quelque chose d’aussi simple que l’achat de votre café matinal peut mettre de la joie dans votre journée. »

Ce qu’on réalise au fond, c’est qu’en faisant ces achats qui font du bien, la passion a des incidences directes. Ce type d’achats sont susceptibles de causer des sentiments intenses d’excitation (77 %) et de fierté (73 %) chez les Québécois lorsqu’ils sont liés à leurs passions, peu importe le prix, démontrant ainsi que les plus petites choses de la vie peuvent susciter des réactions émotionnelles très fortes!