« Le rêve est assez beau » est le cinquième extrait issu de son plus récent long jeu d’Alexandre Désilets — Les gens heureux —, lancé au mois d’octobre dernier.

L’énergie aussi palpable que contagieuse, «Le rêve est assez beau» déplie le récit d’un amour dont on choisit de préserver la braise, toujours.

Sur un tempo enlevant et au gré de textures électroniques titillant adroitement la nostalgie des années 80, «Le rêve est assez beau» inspire, par son message et sa direction, l’espoir. Tandis que, d’entrée de jeu, la trame narrative met en scène un couple tombé dans l’accoutumance, l’histoire avance, défile, galope vers une autre résolution. Elle culmine vers cette idée que le bonheur est ici et que sa clé ne réside ni dans l’ailleurs ni dans l’attente: il s’agit d’y croire.

Le rêve est assez beau
Entre elle et moi
Pour que j’y crois (ah ah ah ah)
Un placebo
Seulement, j’y crois
À elle et moi

Dans une sensualité doucement imagée, l’artiste parle ainsi de raviver la flamme par la connexion sincère et le mouvement des corps, notion que l’on retrouve en filigrane de sa proposition musicale. Et fidèle à son habitude, il sème ici l’envie de bouger qu’il nous laisse d’ailleurs souvent. Entouré de son complice Jean-François Beaudet, et d’une session rythmique jouée live par les aguerris Robbie Kuster et Rémy Malo, Alexandre Désilets démontre une fois de plus son talent d’interprète et son inclinaison pour les chansons qui font simultanément réfléchir et danser.


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