Entrevue avec Antoine Pilon

Pour la sortie de la série Pour toi Flora , j’ai pu m’entretenir avec Antoine Pilon, l’un des acteurs clés. Nous avons discuté, entre autre, de l’émission mais également de sa carrière. Une très belle rencontre avec un acteur talentueux ainsi qu’un homme intéressant qui a des choses à dire.

Qu’est-ce qui t’a interpellé dans le projet Pour toi Flora?

Il y a tellement de choses! Mais avant de connaître l’importance de la série, j’ai tout de suite décelé que la production était de qualité. C’était bien écrit et le fun à lire. Il y a eu rapidement une connexion avec la réalisatrice. Ensuite, j’ai pris conscience de l’engagement extrême de la série.

Est-ce que le processus d’audition a été long? Est-ce que tu as eu le rôle pour lequel tu avais auditionner?

Non, ça été assez court et rapide. Je pense même qu’il y a eu seulement une audition! Oui, j’ai eu le rôle pour lequel j’ai auditionné.

Est-ce que tu as eu de la difficulté à t’intégrer dans le scénario, dans l’histoire autochtone?

Ce que j’ai eu de la misère c’est que mon rôle c’est vraiment quelqu’un d’ignorant face à l’histoire… Ce qui est vraiment le contraire de moi dans la vie de tous les jours! Donc, c’est sur ce point que j’ai eu de la difficulté. Mais j’aurai eu un rôle qui était à l’inverse, soit au courant de l’histoire, je n’aurai pas eu de difficulté.

Pourquoi inciterais-tu les gens à écouter Pour toi Flora?

C’est tellement une leçon d’histoire sur le Québec et ça ne fait pas si longtemps que c’est arrivé! C’est destiné à un large public. C’est tellement une belle histoire: deux personnes qui se retrouvent en enfer et qui s’en sortent. La série est profondément touchante et humaine. C’est une histoire de famille, la famille est la valeur fondamentale de Pour toi Flora.

Vu la portée du message de la série, qu’est-ce que tu lui souhaites? Est-ce que tu aimerais qu’elle voyage, qu’elle soit reconnue et gagne des prix?

Oui, je lui souhaite tout ça! Ce que j’aimerais aussi c’est qu’elle soit vu le plus possible, surtout en Amérique du Nord. Autant par les plus jeunes que par les plus vieux, qui eux, ont peut-être même côtoyés les pensionnats. J’aimerais qu’on en parle et que ça permet de prendre conscience. Si ça peut aussi aider les survivants des pensionnats à passer au travers, c’est encore mieux. Ça doit être vu!

On sait que la saison un compte six épisodes. Est-ce qu’on peut s’attendre à une deuxième saison?

Non, Sonia Bonspille Boileau, la réalisatrice, pourrait facilement en faire une suite. Mais je crois qu’elle aime bien que l’histoire soit concise et qu’il y ait un début ainsi qu’une fin.

Si on parle de ta carrière, qu’est-ce qui s’en vient pour Antoine Pilon?

C’est tout nouveau que je peux en parler, mais je vais jouer dans l’émission Désobéir le choix. Dans celle-ci, on raconte un évènement qui est arrivé en 1989: un jeune homme obtenait une injonction permanente empêchant la femme qui venait de le quitter d’avorter. C’est l’affaire Jean-Guy Tremblay contre Chantale Daigle. Je vais interpréter le rôle de Jean-Guy.