S’il vous plaît, puristes du hockey, ne me lancez pas de roches! Du moins, pas tout de suite. Je vous imagine, roches à la main, en vous disant : « Il est mieux d’avoir une foutue bonne explication le kid, sinon je le mitraille de méchants commentaires ». Ne vous inquiétez pas j’en ai une.

Plaisanteries à part, je reste très sérieux sur ce point : les buts, dans un match de hockey, ce n’est que de la chance. Autrement dit, les buts ne veulent absolument rien dire sur le déroulement de la partie. Est-ce que mieux jouer que l’autre équipe donne plus de chances de marquer des buts? C’est sûr. Ça ne change cependant pas qu’environ 80 % de ce qui a mené au but est de la chance.

Tellement de facteurs mènent aux buts que c’en est presque impossible de marquer sans un trèfle à quatre feuilles. Pensez-y sérieusement : y a-t-il un seul sport où le facteur chance est plus important qu’au hockey? Rebonds chanceux sur la bande, déviations hasardeuses, gardien en feu (ou très faible), bâton brisé, glace en mauvais état et j’en passe. Il faut se l’admettre, les bonds ont un rôle capital au hockey.

C’est d’ailleurs là qu’une statistique comme le Corsi prend tout son sens. Après tout, quel est le meilleur moyen de s’assurer que ces facteurs chance aillent de notre côté? Simplement, de passer le plus de temps en zone offensive possible et le moins en zone défensive. Autrement dit, avoir la possession de rondelle.

Ce que les joueurs de talents font mieux que tout autres! Ne vous détrompez donc pas. Je ne tiens nullement à discréditer les vedettes de la LNH. Leur succès est simple : ils font leur chance en s’assurant de décocher (ou d’aider d’autres joueurs à décocher) le plus de tirs possibles et de la meilleure qualité possible.

J’espère simplement ne pas recevoir de roches après ces commentaires! Je vous reviendrai bientôt sur l’impact que les buts ont sur notre perception d’un jeu!