Cet été, L’Œil de Poisson, Rhizome et Pech Sherpa s’allient pour produire Catharsis, un projet artistique en résonance et adapté au contexte pandémique. Présenté les 28 et 29 août au cœur du quartier Saint-Sauveur et Saint-Roch, ce projet libérateur se terminera par un événement inédit liant le travail de trois artistes aux disciplines très différentes mais complémentaires : Ludovic Boney, sculpteur, Marie St-Hilaire-Tremblay, poète et performeuse, ainsi que Miriane Rouillard, musicienne électro-acousticienne avec Martin Bélanger. Ce projet est commissarié par Catherine Baril, travailleuse culturelle et Magali Hébert-Huot, directrice artistique de L’Œil de Poisson.
Quand le confinement fait naître un projet artistique étonnant
Après des mois d’enfermement et de stress, nous ressentons tous un besoin de se libérer. Libérer notre esprit, notre corps, laissez-aller nos passions pour mieux nous retrouver. Les artistes sauraient-ils par leur art purger les passions qui nous habitent? C’est notre croyance et c’est pour cela que nous vous présentons Carthasis.
Les 28 et 29 août, une présentation déambulatoire de l’œuvre sculpturale de Ludovic Boney s’arrêtera sur trois sites différents du quartier St-Roch (le 28) et Saint-Sauveur (le 29). À chaque arrêt, le public aura le plaisir d’admirer l’oeuvre et d’assister à une micro-performance de Miriane Rouillard qui mélanger le son de l’oeuvre de Boney aux créations poétiques de St-Hilaire-Tremblay. Par ailleurs, PECH/Sherpa offre au public, depuis le début du mois d’août, une exposition résultant d’atelier de médiation mené par Marie St-Hilaire-Tremblay en juillet. L’artiste a demandé aux citoyens de participer à la création de l’œuvre en intervenant à partir d’un gabarit fourni par la poète à la façon d’un poème troué. Cette exposition permet donc à l’œuvre de perdurer dans le temps.
Ce projet est une initiative de L’Œil de Poisson en collaboration avec Pech Sherpa et Rhizome. Les organismes souhaitent remercier l’Entente de développement culturel entre la Ville de Québec et le gouvernement du Québec, le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada pour leur soutien financier sans qui ce projet n’aurait pu voir le jour.