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C’est hier soir, soit le mardi 11 octobre à Québec, que la première du spectacle Les caveaux a été présentée. Imaginez-vous n’avoir aucune attente particulière, prendre part à un spectacle dont le lieu vous est inconnu et vous laissez guider dans une aventure qui vous immergera au plus profond de vous-même. C’est ce que le spectacle Les caveaux, d’Alan Lake, vous offre. Un mélange de danse contemporaine, de jeux de lumières et d’ombres, de musiques et de médiums multiples. Cette réalisation se démarque par son originalité et sa démarche artistique unique.
La surprise vous surprendra
En effet, le lieu du spectacle n’est dévoilé qu’une fois sur place lorsque des autobus apportent les invités à destination. L’endroit en question participe grandement à rendre le tout très spécial.
Les mots peinent à exprimer ce que l’on ressent en regardant ce spectacle qui donne des frissons dans tout le corps. Les yeux écarquillés, l’esprit prête à recevoir, c’est de cette façon que le spectateur prend part à cette expérience pour laquelle personne ne reste indifférent. Elle porte à la réflexion autant sur sa propre vie que sur ce que vivent les danseurs à l’intérieur d’eux-mêmes.
Et si l’on illustrait tout ceci par une image
Alan Lake crée un portrait en mouvement qui se déplace et s’unifie à différents moments. Il fait jouer ses danseurs athlétiques avec différents médiums soit la peinture, la poudre colorée, les matières brutes, la terre et bien d’autres. On sent un lien présent entre les interprètes et les racines de la vie, la naissance et le liquide corporel.
Qu’en penses-tu ?
C’est une aventure qui se définie par l’interprétation qu’on en fait, car il serait difficile de cerner le message/l’idée directrice qu’Alan Lake a voulu passer. C’est avec l’observation de ce qui se déroule devant l’individu que tout peut prendre son sens pour celui-ci. Les mouvements exécutés par les danseurs nous laissent perplexes. L’émotion dégagée par leur gestuelle nous permet de s’identifier à eux et de se laisser bercer dans cet univers. En résumé, c’est carrément plonger au fond de soi-même, de sa vie et de ses sentiments.
Le bruitage présent du début à la fin permet de créer une ambiance parfois assourdissante, parfois surprenante ou encore douce. La musique et les sons contribuent énormément au rythme de la danse.
Les artistes
Il faut mentionner que la danse contemporaine est plus que bien maîtrisée par les quatre danseurs présents. David Rancourt, Esther Rousseau-Morin, Nicolas Labelle et Louis-Elyan Martin sont véritablement doués pour cet art qui demande un potentiel physique incroyable et une excellente maîtrise de soi.
Les prochaines représentations se dérouleront le 12,13,14 et 15 octobre prochain. Il est encore possible de se procurer des billets à www.larotonde.qc.ca. C’est moi qui vous le dis, ne manquez pas ça.