Viens ici, et tais-toi.

Approche, et prends-moi contre toi.

Fais-moi ressentir, encore une fois, ce que je n’avais pas senti depuis longtemps.

Je ne mentirai pas (comme promis) :

C’était bon de penser à toi.

 

De penser à tes yeux, et à tes lèvres.

Ton sourire, ta peau un peu trop douce.

(Ok, et tes fesses aussi.)

Penser à une seule personne et avoir une envie de sourire,

une envie de danser sur place,

une envie d’être heureuse.

Tout simplement heureuse.

 

Recule, va-t’en.

Laisse-moi tranquille, ne reviens pas.

Fais le pour moi s’il te plait.

Ou ne le fais pas.

Respire, réfléchis ; restons bons l’un pour l’autre.

 

Je te perds à travers toutes ses pensées qui entrent et ressortent,

avant d’en laisser d’autres entrer.

Je te perds entre ce que je veux et ne veux pas,

entre ce qu’on était et ce que j’aurais voulu qu’on soit.

Mais, dès le départ, je le savais qu’il s’agissait d’un « Nous » perdu d’avance.

 

Je suis mélangé entre l’envie de te garder et l’envie de te laisser partir aussi subtilement que tu es entré dans ma vie, dans ma tête (et un peu mon cœur aussi).

 

Je manque de mots, de paroles, de phrases quand je me retrouve devant toi.

Je ne sais plus si j’ai vraiment envie de te parler ou si je devrais arrêter d’essayer de te parler, arrêter de prononcer des phrases qui ne font pas vraiment de sens à tes oreilles.

 

La vérité c’est qu’il n’y a aucun mot, aucun geste qui changera la situation.

Je deviens émotionnelle et tu t’échappes.

À chaque fois. Tu m’échappes et je ne peux rien y faire.

 

Finalement, quand j’y repense, t’étais un peu comme ma cigarette du matin :

Bon avec mon café, mais mauvais pour mon bien-être le restant du temps.