Trois-Rivières – Le Cirque du Soleil a lancé la deuxième saison de sa série « hommage » en présentant « Tout Écartillé » à l’Amphithéâtre Cogéco, un spectacle qui rend hommage à l’œuvre de Robert Charlebois.
Ils ont été plusieurs à être au rendez-vous pour la grande première. Après le succès de l’édition précédente qui rendait hommage au groupe Beau Dommage, les trifluviens avaient bien hâte de se laisser éblouir par cette grande entreprise artistique de chez nous. L’artiste que Le Cirque du Soleil a voulu gratifier cette année en est un grand au Québec. Probablement celui dont le style musical s’adapte le plus à un spectacle d’une telle envergure : Robert Charlebois.
Tout le long du spectacle, les gens ont pu se laisser transporter par la musique et les artistes du Cirque du Soleil. Tout y était. De la danse à la jonglerie en passant par des acrobaties et de la gymnastique, rien n’a été laissé de côté en vue de ce grand spectacle haut en couleur. Une vingtaine de chansons ont été sélectionnée et retouchée par le directeur musical Jean-Phi Goncalves pour le bien du spectacle. Le chanteur tant adulé est même retourné en studio pour enregistrer à nouveau les chansons qui allaient servir au spectacle. Parmi les nombreuses chansons de Robert Charlebois, on y retrouvait bien sûr les grands succès tels que J’t’aime comme un fou, Entr’ deux joints et Les ailes d’un ange.
Le spectacle en tant que tel est carrément un voyage psychédélique dans les années 1960 et dans la tête du génie musical. Dès le début, on voit apparaitre sur la scène un astronaute, devant un fond étoilé, faisant de long pas vers un publique hypnotisé par la splendeur des détails musicaux, des costumes et de la mise en scène. Bien entendu, qui dit Cirque du Soleil dit aussi sensation forte. Même si les artistes sont de véritables professionnels, j’ai dû cramponner mon siège au moins une bonne dizaine de fois tellement certains numéros étaient affolants et terrorisants. Après tout, il s’agit de la même entreprise ayant produit « O », KÀ ainsi que The Beatles LOVE.
Plusieurs thèmes sont présents dans Tout écartillé. Le sentiment de jeunesse s’est vite fait sentir durant Les talons hauts où les danseurs étaient vêtus de chemises colorées et de robes rétros, rappelant les années 1950. On y trouvait aussi des moments plus intimes et romantiques comme à Je reviendrai à Montréal et d’autres où les artistes mettaient presque leur vie en jeu (façon de parler) – dans le but de nous en mettre plein la vue – comme durant Lindberg.
Bref, un spectacle plus que complet et divertissant. J’attribut 4,2 étoiles sur 5 et j’encourage chacun et chacune de vous à aller faire un tour à Trois-Rivières pour voir ce spectacle magnifique. Tout écartillé est présenté à l’Amphithéâtre Cogéco jusqu’au 13 août. Pour plus d’information : www.amphitheatrecogeco.com
