Tout récemment, j’ai eu la chance de m’entretenir avec l’artiste aux mille et un talents : Luis Oliva. Il a pris le temps de répondre à quelques-unes de mes questions sur sa carrière ainsi que sur ces projets futurs.
Tu es un artiste aux multiples talents, tu passes de l’animation au jeux, autant sur petit et grand écran, sans oublier l’animation, la musique et la réalisation. Est-ce qu’il y a une facette du métier que tu préfères plus que les autres?
J’aime tout, au bout du compte, ça part de la même chose: l’art. Ça fait 23 ans que je suis dans le métier et que je fais ce qui me passionne. Je me trouve extrêmement chanceux. Depuis mon plus jeune âge, quand je dis jeune, je devais avoir 7-8 ans, je prenais des bouteilles de javel vides à ma mère et je m’inventais une caméra. Je me pratiquais à pleurer sur commande, lorsque mes amis et moi on se faisait un film. J’aimais beaucoup les Beatles , je jouais leur musique. D’aussi loin que je me souvienne, toutes les facettes ont toujours fait parti de moi.
On peut dire que tu traverses les générations, pour ma part, je t’ai connu grâce à Ramdam. Comment est-ce que tu te sens de savoir que tu restes présent malgré les années qui passent?
Je ne prends rien pour acquis. Depuis que je fais ce métier, il y a des années où on me voit plus, d’autres où les gens m’oublient, parfois parce que je suis plus derrière que devant la caméra. En 23 ans, il y a eu beaucoup de périodes, j’ai commencé ma carrière en flèche, ensuite on m’a un peu oublié, c’est comme des montagnes russes. Mais je trouve ça touchant de voir la durabilité de ma carrière et je trouve ça incroyable de pouvoir vivre de mon rêve. Il n’y a pas une journée où je me lève sans être reconnaissant pour tout ça.
Quels sont les projets futurs qui s’en viennent pour toi? Est-ce que tu as des souhaits pour la suite de ta carrière?
Pour l’instant, je travaille sur un gros projet d’un documentaire qui va parlé des animaux. Je n’ai pas le droit d’en dire plus, mais ça va être disponible en 2024 sur Radio-Canada. Côté musique, depuis mon dernier album, j’en ai fait beaucoup. Je suis la vie, le reste je veux que ça soit de la continuité. Pour mon souhait, j’aimerais réaliser des projets de fiction. Professionnellement, je suis né de ça. Justement, Give Time, première réalisation officielle de fiction que j’ai fait, sera disponible bientôt en ligne.
Au travers tous les projets que tu as fait, est-ce qu’il y en a un qui t’a marqué plus que les autres?
Il y en a deux… Tag car c’est la première série que j’ai fait et j’ai eu le rôle principal. C’est grâce à cette série que j’ai commencé ma carrière et j’ai eu la chance de travailler avec les meilleurs et d’apprendre le métier avec eux. Ensuite, il y a Amérikologie, où j’ai fait de l’animation. Les rencontres humaines que j’ai fait m’ont marqué. C’est aussi là que j’ai eu la piqûre pour le documentaire, de raconter les histoires des gens. Ça m’a confirmé que la réalisation était un besoin.
Est-ce que tu as un conseil à donner à ceux et celles qui voudraient commencer dans le monde de l’art?
Juste le faire! Si tu as envie, fait-le! Aujourd’hui, tout est à porté avec Youtube et nos téléphones cellulaires. Il n’y a pas de magie. J’ai été mis dehors de l’école de théâtre et deux ans plus tard, je décrochais le premier rôle dans Tag. Si tu le fais, le reste va suivre. L’important c’est de le faire, de prendre le risque de le faire.
Suite à cette rencontre, on comprend que les projets ne cesseront pas pour Luis Oliva! Nous sommes bien content de pouvoir encore profiter de son talent. Pour le suivre dans sa carrière, c’est sur Facebook.