Le moins que l’on puisse dire, c’est que Patrick Watson a envouté les plaines d’Abraham hier soir au Festival d’été de Québec.
C’est accompagné d’innombrables musiciens, choristes et instruments que Watson a pris le contrôle de la Scène Bell afin de disperser sa magie sur un site assez plein. Les sceptiques ne croyaient pas qu’il était chose possible qu’il puisse remplir les plaines… Voilà chose faite.
Il y a tellement de chose sur scène qu’on ne sait plus sur quoi porter notre attention. En passant des cordes, des cuivres, de la chorale, aux immenses ballons qui habillent la scène, aux GoPro accrochés par ici et là qui offrent une vision immersive du spectacle… Cependant, ce n’est jamais dans la démesure. Tout est calculé, bien calculé. Tout reste dans un ensemble complètement charmant, où la musique reste l’élément principal.
Le Montréalais d’origine s’est entouré d’une équipe de feu pour construire ce spectacle carte blanche, offert par le FEQ, dont la mise en scène est signée par Brigitte Poupart. Watson était aussi accompagnée de plusieurs artistes, dont Marie-Pier Arthur, Erika Angell (Thus Owls), Lisa Iwanycki-Moore (Blood and Glass). Robert Charlebois a aussi accompagné Watson sur scène pour Je te laisserai des mots, en plus d’offrir la renommée Lindberg. « En plus d’être un grand musicien et un grand poète, il est un humain extraordinaire », lançait Charlebois au sujet de Patrick Watson. C’est deux générations musicales qui s’entrechoquent, et c’est complètement hallucinant de voir que toute la foule saisisse le référent musical.
C’est un Patrick Watson sincèrement content d’être là, « bonne soirée tout le monde, merci tellement pour ce soir », disait-il après la finale avec The Great Escape, où Watson a demandé à ce que la scène soit complètement plongée dans le noir.
Tout simplement magique.