Gens d’ici | À 100 milles à l’heure avec Max Lalonde

En cette période bien particulière, on trouvait qu’on manquait un peu de positif… La CLIQC a donc décidé de mettre en lumière les gens d’ici! Artistes, humoristes, entrepreneurs, sportifs… Découvrez davantage avec nous ces personnalités en tous genre, qui agrémentent notre quotidien!

Plus jeune, quel genre d’enfant étais-tu?

Tannant-attachant. Une p’tite fusée avec beaucoup trop de gaz.. Un moulin à paroles.. Mais avec un sourire de ptit maudit qui réussi à tout se faire pardonner 😉

À quel moment as-tu eu le déclic pour ton métier?

Vers 8-9 ans. J’ai vu un animateur en « reportage en direct » au magasin de mon oncle. J’ai été fasciné. À 11 ans, je visitais le studios de CKOI pour la première fois. Dès ce moment là, j’ai su que ce ferais ça ma vie.

Quelle a été la réaction de tes parents, tes proches?

Beaucoup de support de mon père. Il m’a appris à me faire confiance et à suivre mes feelings, mais à travailler fort. Ma mère, elle éprouvait des réticences. C’est un domaine dur, elle le savait et elle voulait que son fils réussisse. Mais elle m’a toujours tout de même encouragée.

Parle-moi de ton parcours ensuite?

J’me suis promené de Montréal, à Val d’or en Abitibi pour devenir, à seulement 22 ans, le 2eme plus jeune morning man de l’histoire du réseau ÉNERGIE après Richard Turcotte. Ensuite, je me suis m’installé à Sherbrooke pendant 7 ans où j’ai vécu les plus belles années de radio de ma vie, dans une région magnifique, avec des gens tellement gentils. Pour ensuite revenir à Montréal.

Durant toutes ces années, des contrats à la télé à RDS, à TVA Sports se sont greffés à mon parcours. J’ai produit des shows télé, des évènements, j’ai animé plus de 500 évènements partout en Amérique du Nord, comme le MSOP, le Festival du Blues de Tremblant, les championnats de Red Bull Ice Cross, les Grands prix Cyclistes de Québec et Montréal, etc. J’ai commencé par le biais d’une tournée estivale, à animer en anglais, dans plusieurs grandes villes américaines. Récemment, je suis devenu l’animateur et l’ambassadeur de la campagne SORTEZ GOLFEZ qui vise à promouvoir la pratique du golf au Québec et partout. Je capote sur ce rôle là! Bref, je vis à 100 milles à l’heure depuis le tout début. J’aime être en mouvement.

Ta plus grande fierté jusqu’ici ?

Récemment, la naissance mon fils Milan vient de voler la première position à tout ce que j’ai accompli. Rien ne me rend plus fier que parler de mon petit bonhomme. Mais professionnellement, je dirais la qualité des relations que j’ai développé avec les artistes, sportifs, politiciens, que j’ai reçus dans mes shows. J’ai un carnet de contacts assez étoffé que j’ai bâti avec les années en démontrant énormément de respect pour les gens qui venaient nous visiter! Plusieurs parmi eux sont devenus des amis aujourd’hui et ils sont souvent les premiers à m’aider quand je lance un nouveau projet.

Nomme une ou plusieurs personnes qui t’ont inspirées durant ton parcours?

Les Grandes Gueules, José Gaudet et Mario Tessier ont toujours été d’une gentillesse exemplaire avec moi. Mon premier contact avec eux était pour un travail d’école au Cegep, et de là, ils ne m’ont jamais oublié. Ils ont toujours été disponibles, ouverts et ultra encourageants. Mais je dois aussi nommer Benoit Gagnon. À qui j’ai fréquemment demandé des conseils. Ben, c’est un grand animateur mais c’est d’abord et avant tout un humain de grande qualité qui à cœur la réussite des gens qui l’entourent. Ben, c’est une référence à plein de niveaux pour moi. Il m’a pris sous son aile à son show de télé à V, et j’ai appris x1000 en travaillant à ses côtés!

Quelles embûches as-tu dû traverser pour te rendre où tu es aujourd’hui?

Être patient. Je suis de nature assez intense et impulsif. Des fois, quand j’ai l’impression que ça ne va pas à la vitesse que je souhaiterais que ça aille, je m’impatiente. Ça m’a surement nuit par le passé, mais je travaille là-dessus ardemment. Je m’efforce chaque jour de devenir la meilleure version de moi-même. Mais comme m’a dit déjà dit mon premier patron Ian Clermont : « j’aime mieux retenir un cheval de course que de botter le cul d’un âne »!

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui aimerait faire ton métier?

De se faire confiance, de ne jamais se dénaturer pour faire plaisir à quelqu’un et de croire en ses moyens. Le chemin peut sembler long et ardu dans ce domaine, mais le talent n’est pas la réponse ultime. Souvent les plus talenteux se font dépasser par les grands travaillants. Et mon conseil ultime : toujours être préparé. Pour chaque chronique, chaque animation, chaque apparitions, chaque évènements. La préparation te sauvera de toutes les situations. Crois-moi.

Dans le contexte actuel, comment fais-tu pour garder le moral et surtout, rester positif pour la suite?

Le cheval de course en moi à dû se revirer sur un dix cennes. Incapable de rester en place, même si il le faut, j’ai lancé un nouveau podcast avec mon agent Vincent Beaulieu. On se branche live sur Facebook, Youtube tous les midis pour jaser à nos amis artistes. Et après seulement deux semaines, notre liste d’invités pourraient faire n’importe quel talk show du Québec! (La force du réseau de contact!) Ça s’appelle 40 Thèmes et nous sommes mêmes sur Spotify et Apple Podcasts depuis peu!

Ça me garde occupé, motivé et curieux. C’était la chose à faire pour moi.

Dans 10 ans, tu aimerais….

Mon rêve ultime? J’ai un dream team de radio dans ma tête. Des gens avec qui je rêve de travailler, ensemble, en même temps. J’aimerais mettre sur pied un projet radio ou podcast (il peut s’en passer des choses dans 10 ans) avec ces personnes que j’ai en tête. Je rêve de travailler avec eux, en toute liberté, pour avoir le meilleur de chacun d’eux question de bâtir une émission de radio hors du commun.

Je rêve aussi de voyager pour le travail, de découvrir des terrains de golf dans pleins de pays du monde. Bref, mon « vision board » ce n’est pas une feuille 8 ½ x 11! LOL!

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