Couverture (crédit photo) : Maxyme Gagné
En cette période bien particulière, on trouvait qu’on manquait un peu de positif… La CLIQC a donc décidé de mettre en lumière les gens d’ici! Artistes, humoristes, entrepreneurs, sportifs… Découvrez davantage avec nous ces personnalités en tous genre, qui agrémentent notre quotidien!
Aujourd’hui, découvrez Dominic Pelletier de Boischâtel , chanteur et musicien au sein de la formation Caravane. A travers son parcours, vous aurez la preuve que passion et persévérance sont de paires!
——————— ENTREVUE ———————
Plus jeune, quel genre d’enfant étais-tu?
Le genre d’enfant vraiment tannant, mais qui était aussi vraiment gentil avec tout l’monde. Alors c’était plus difficile de m’en vouloir je pense Haha! Non mais sérieusement, j’étais un peu turbulent, mais j’ai eu la chance d’avoir des bons parents qui m’ont appris à canaliser mon énergie dans mes passions et être un genre de leader positif. Sans eux, j’pense que j’aurais pu être c’qu’on appelle un bum.
À quel moment as-tu eu le déclic pour ton métier?
À 9 ans lorsque j’ai parti mon premier groupe de musique.
Quelle a été la réaction de tes parents, tes proches?
Haha! Ça j’aime ça!
J’pense qu’ils se doutaient bien de c’qui allait arriver, mais j’me souviens leur avoir dit à 18 ans que je lâchais le cégep pour partir en tournée canadienne, avec mon groupe de punk à l’époque The Hunters, et que j’allais me concentrer sur la musique par la suite. La vérité est qu’ils ont eu peur (surtout ma mère lol), mais qu’ils m’ont laissé aller parce qu’ils savaient que ça me rendait heureux. Maintenant, quand ils entendent une chanson de Caravane à la radio, ils sont fiers de toujours m’avoir encouragé là-dedans.
Parle-moi de ton parcours ensuite?
Après 10 ans à avoir fait plusieurs albums et tournées un peu partout au Canada aux Étas-Unis et en Europe avec les Hunters, on a décidé qu’il était temps de faire autre chose. On a eu l’idée de faire un autre groupe avec les mêmes membres, mais cette fois-ci du rock en français. C’est là que Caravane est né. Depuis ce temps là, on a jamais arrêté de faire des shows autant au Québec qu’en Europe ou en Asie et on travaille actuellement sur un quatrième album.
Ta plus grande fierté jusqu’ici ?
C’qui est l’fun en musique c’est que tu peux en avoir vraiment beaucoup! Mais si je dois vraiment trancher, je dirais avoir ouvert pour Deep Purple en France. C’était mémorable!
Nomme une ou plusieurs personnes qui t’ont inspirées durant ton parcours?
Maxyme Gagné, Hugo Mudie, Guillaume Beauregard, Jesse Mac Cormack, Thom Yorke et les Beatles.
Quelles embûches as-tu dû traverser pour te rendre où tu es aujourd’hui?
J’ai travaillé dans des jobs peu payantes, des jobs que je détestais, pendant genre dix ans, pour me permettre de partir en tournée tout en payant mon loyer. J’ai aussi fait énormément de sacrifices et concessions auprès de ma famille, ma blonde et mes amis. Il a surtout fallu que j’apprenne à croire en ce que je suis et ce que je fais parce que j’me suis fait dire « non » des milliers de fois.
Que conseillerais-tu à quelqu’un qui aimerait faire ton métier?
Prouves-leurs qu’ils ont tort de te dire « non ».
Dans le contexte actuel, comment fais-tu pour garder le moral et surtout, rester positif pour la suite?
Je compose énormément, je crée des visuels (je suis aussi designer graphique dans la vie), je m’entraîne et je vais jouer dehors loin des gens!
Dans 10 ans, tu aimerais….
Vivre dans une petite maison éco-responsable au milieu de la forêt. Pouvoir m’enfermer dans mon studio aussi longtemps que j’veux et ensuite profiter de tout c’que la nature peut m’apporter. Être encore aussi heureux à partager mes passions avec les gens que j’aime. Et finalement, travailler encore à mon compte, pour ne pas être prisonnier d’un horaire et pouvoir voyager quand j’en ai envie!