Notre série “Gens d’ici” se poursuit sur La CLIQC avec Thomas Bélair-Ferland de Québec, un artiste complet et talentueux qui œuvre comme chanteur, chansonnier et auteur-compositeur-interprète! Unique en son genre, il en inspirera certainement plusieurs!
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Plus jeune, quel genre d’enfant étais-tu?: J’étais un petit gars bien créatif assez lunatique et très dynamique (même dans le sens de turbulent à certains moments ). Avant de faire de la musique, j’étais un sportif je jouais au hockey dans une ligue à Québec et c’était ma passion première. Il faut croire que les choses ont changées avec les années car il doit avoir passé 8 ans depuis ma dernière fois sur une patinoire.
À quel moment as-tu eu le déclic pour ton métier? J’ai un moment précis en tête de déclic pour du moins l’envie de faire de la musique. C’était lors d’un des galas de Star Académie de l’édition 2009 en autre lorsque j’ai vu William Deslauriers à l’époque. J’aimais l’énergie que ce gars-là dégageait, il défendait bien son instrument et le fait aussi qu’il était le plus jeune participant de cette édition si ma mémoire ne fait pas défaut, et on dirait que tous ces éléments m’ont donné des ailes et j’ai voulu par la suite apprendre la guitare et les cours de musique se sont suivis également.
Quelle a été la réaction de tes parents, tes proches ? Un peu surpris je dirais par rapport que j’étais un sportif depuis mon tout jeune âge. Mais lorsqu’ils ont vu que j’étais sérieux et que j’en parlais souvent ils ont fini par flancher et m’acheter ma première guitare. Le chant est venu aussi de façon assez naturelle et quand ils m’ont entendus chanter je crois qu’ils ont aimés et ce sont dit que cela valait peut-être la peine d’investir du temps, de l’argent et du support dans ma musique.
Parle-nous de ton parcours ensuite?: J’ai entamé par la suite une série de concours de chant à titre d’interprète dès 2011 âgé de 13 ans. J’ai remporté notamment le concours « Cap Sur La Voix » la même année qui était présenté à Trois-Rivières, plus tard en 2013 j’ai aussi été lauréat à deux reprises de la première position du concours « Ma Première Chance » à Québec et du « Festival De La Chanson Des Laurentides ». Ensuite en 2015, par la force des choses et pour mon fort intérêtpour la création, j’ai lancé un album démo de 4 chansons en mai de cette année-là à seulement 15 ans et j’ai planifié une petite tournée de promotion par la suite par moi-même. À ce jour, deux mini-albums supplémentaires sont paru.
Ta plus grande fierté jusqu’ici ? J’ai plusieurs belles fiertés en lien avec ma musique. Sur le long terme, je dirais très certainement ma fougue d’avoir toujours mis mes projets à terme, et ce malgré, le fait que je n’ai jamais eu de gérant ni de label et que ces facteurs ne m’ont jamais découragé dans l’accomplissement mes projets musicaux. J’ai pour mon dire qu’il est possible d’accomplir n’importe quoi dans la mesure où tu n’attends pas après personne pour les réaliser. Récemment, une fierté que j’ai eu est mon spectacle en ouverture d’Émile Bilodeau en Avril 2019. C’était un moment magique et inoubliable.
Nomme-nous une ou plusieurs personnes qui t’ont inspiré durant ton parcours?: À l’échelle québécoise, des artistes comme William Deslauriers, Dany Bédar, Vincent Vallières, The Seasons , Les Sœurs Boulay, Matt Holubowski ou encore Plume Latraverse qui sont assurément des inspirations notoires. Dans une vision plus internationale, il est impossible de nier des artistes comme Jason Mraz, James Blunt, Green Day, Bryan Adams, The Lumineers et James Arthur.
Quelles embûches as-tu dû traverser pour te rendre où tu es aujourd’hui ? Je dirais que d’avoir le moindrement de l’attention médiatique ou encore de la visibilité pour tes créations sont des défis très difficiles à réaliser. Puisque que le monde de la musique est rempli de talentueux et talentueuses artistes et que les propositions musicales sont multiples, il faut redoubler d’efforts et travailler ardemment pour développer un produit intéressant et qui se démarque des autres. Cela fera l’an prochain maintenant 10 ans que j’ai les pieds dans l’industrie et j’ai encore du chemin à faire pour me rendre à mes objectifs. Je suis fier et satisfait à l’heure actuelle de tout ce qui m’arrive et je suis très reconnaissant, mais je sais que je peux me rendre plus loin encore en lien avec la notoriété qui entoure des artistes à succès au Québec.
Que conseillerais-tu a quelqu’un qui aimerait faire ton métier ? De simplement le faire avant tout avec un réel intérêt et de la passion avant toute chose. C’est un métier qui prend plusieurs années à se bâtir et ci la passion et le plaisir ne sont pas à la base des motivations et que la gloire ou encore la célébrité sont primordiales dans le champ d’intérêt, tu risques à mon avis de te décourager rapidement et de vouloir tout laisser tomber. Il faut apprécier les petites victoires, les petits succès, les commentaires des gens et surtout ne jamais négliger qui compte qui prend la peine soit de te parler ou de venir te voir en spectacle. Avoir de la gratitude est un autre précieux conseil que j’ajoute à la liste.
Dans le contexte actuel, comment fais-tu pour garder le moral et surtout, rester positif pour la suite? Je me repose beaucoup et en profite pour faire le plein. On ne prend tellement jamais le temps de s’arrêter un peu et le confinement nous le permet en ce moment. Je me fais des horaires pour mes semaines et me motive à être productif car c’est aussi un moment idéal pour être créatif. Je planifie également dans ma tête des projets que je veux réaliser en lien avec mes projets artistiques et cela me remonte le moral de me visualiser sur les planches à nouveau.
Dans 10 ans, tu aimerais … Pouvoir faire le tour du Québec dans des salles de spectacles et les festivals avec mes créations avec évidemment un groupe qui m’accompagne. Faire de la route et des concerts dans des endroits des établissements connus et convoités par les meilleurs du circuit. C’est mon rêve ultime et je serais plus que satisfait d’y parvenir.