C’est avec un cv déjà bien garni que Julien Lacroix s’est produit en grande première à la Salle Albert-Rousseau le 2 octobre dernier. À 26 ans seulement, Julien Lacroix n’a rien d’un humoriste de la relève. Son aplomb, sa capacité à improviser et son aisance sur scène nous font rapidement oublier son jeune âge. Croyez-moi!
Sans tabou, légèrement baveux et très punché, j’ai l’impression que rien est à son épreuve. Il peut aborder n’importe quel sujet, des plus délicats aux plus connus. Il aborde d’abord le fait qu’il ne se connaît pas, mais qu’il sait par contre ce qu’il ne veut pas. Il aborde ses débuts en tant qu’humoriste et ses 200$ de salaire à sa première année. Il parle ensuite de sa famille, de sa première relation de couple à l’adolescence et de la belle-famille, de sa sexualité et plus encore!
Vous serez ravis de le voir à l’œuvre lorsqu’il improvise avec le public, qu’il cherche clairement à saisir et à surprendre! De la dame dans la fin soixantaine au jeune couple de 16-17 ans, personne n’est épargné! Heureusement que son air attachant et son sourire trahissent le second niveau de chacun de ses gags! Il aborde aussi de manière plus personnelle sa peur de l’alcool, son insomnie, le fait qu’il est chialeux…bref, il ne s’épargne pas lui non plus. Nous en sommes d’ailleurs agréablement témoins quand il commente ses propres capsules mode, qu’il s’était amusé à faire quand il était alors âgé de 10 ans. Simplement hilarant et savoureux comme moment!
Comme quoi, il a toujours eu un talent pour la comédie, et clairement, il pourra poursuivre son chemin sur cette voie, encore et encore pour longtemps! Une chose est certaine, vous n’aurez pas le temps de regarder l’heure sur votre montre. Julien Lacroix nous offre une excellente performance, un feu roulant, comique à souhait!
Vous pourrez voir Julien Lacroix en supplémentaire avec « Jusqu’ici tout va bien » le 28 novembre, à la salle Albert-Rousseau.