J’adore faire des nouvelles découvertes musicales. La plus récente que j’ai faite se doit d’être connue de tous: Martin Pruneau. Justement, récemment, il a sorti un EP, Le coeur encore en guerre, et c’est grâce à ce dernier que sa musique m’a conquise. J’ai eu l’opportunité de discuter avec Martin suite à cette sortie.

Tu as fait de la musique en compagnie d’autres artistes comme Vincent Vallières. Quand as-tu décidé de faire carrière solo?

C’est drôle parce qu’en fait ce n’est pas moi qui a décidé… J’ai toujours aimé le trip de gang, plus jeune, je jouais au hockey et en vieillissant, je me suis mis à la musique en groupe pour retrouver cet effet de gang-là. C’est là qu’est né mon band avec Vincent et puis, un jour, Vincent est parti de son côté. J’ai fait quelques piges pour des artistes et un moment donné, je me suis tanné. J’ai fait une longue pause musicale et c’est ma blonde qui m’a demandé de faire de la musique avec nos enfants pour leur montrer. De fil en aiguille, l’intérêt est revenu ainsi que le plaisir de jouer, et me voilà aujourd’hui. Donc mon retour musical, en solo, s’est vraiment fait un pas à la fois.

Comme tu viens de le mentionner, tu as fait une longue pause musicale et c’est en faisant de la musique avec tes enfants que tu y as repris goût. Pourquoi avoir décidé de revenir maintenant?

Mon retour a été fait graduellement. J’ai recommencé en 2008, en 2010 j’étais en écriture, mon album sortait en 2014 et en 2024, mon EP. J’ai réellement retrouver la passion de la musique. Chaque chose vient en son temps.

Ton EP, Le coeur encore en guerre, est disponible. À quoi peut-on s’attendre ?

Les gens ont accès au vrai moi, c’est très personnel. Je suis resté authentique dans la création de mon EP et je crois que c’est ce qui touche les gens. Il est à des années lumières du premier… J’ai vieilli, j’ai des expériences de plus et un vécu différent donc c’est ce qui fait que mes chansons sont différentes. Ça vient du coeur. J’évoque des sujets plus personnels et profonds: décès, famille, couple, … Des sujets que tout le monde vit un jour ou l’autre.

Tu as fait des études en jazz mais tu as touché à plusieurs autres styles musicaux. Pourquoi t’avoir orienté vers le jazz à l’unviersité?

À la fin de mon secondaire, je vivais seulement pour mon band avec Vincent. Mes parents m’ont toujours dit de faire quelque chose que j’aime et non pour l’argent. À l’époque, il n’y avait pas beaucoup d’option en éducation en lien avec la musique. Donc considérant tout ça, je me suis dirigé vers le jazz puisque c’est polyvalent, ça me procurait du bagage et j’allais pouvoir ramener ça vers le band.

Quels sont tes souhaits et projets pour le futur?

Je veux continuer à pousser pour faire connaître mon EP. Je suis encore en mode construction avec ma musique pour bâtir des bases solides. À l’automne, je vais sortir mon deuxième extrait. Ce que je me souhaite, c’est plus de shows, de jouer avec le band, ça me manque.

En plus d’être un artiste de talent, Martin a à coeur son public et on le ressent à l’instant où on entame notre discussion avec lui.

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