Puisque les saisons sont inversées avec le Québec, lorsque nous sommes arrivés en janvier, c’était les vacances d’été. Ainsi, l’école commençait seulement le 31 janvier. Cependant, nos garçons n’ont pas pu commencer avec tout le monde, mais seulement à partir du 6 février. Pour qu’un canadien soit accepté à l’école australienne, il faut le ATE (autority to enrol). Pour avoir ce document, il faut un Visa et la signature de la direction de l’école. Comme je disais plus haut, c’était les vacances d’été et la direction de l’école revenait seulement le 27 janvier. Vous pensez alors qu’il aurait fallu le faire avant que l’école termine en décembre. On aurait bien aimé et on était déjà en contact avec l’école, mais on n’avait pas encore notre Visa! L’école a terminé le 16 décembre et nous avons reçu notre Visa le 20 décembre. Une chance que le processus a été rapide une fois là-bas et que les garçons n’ont pas manqué trop d’école.
Le système australien est quand même semblable à celui du Québec pour ce qui est de l’école primaire. Il y a une maternelle et 6 années. Par contre, en 1 mois d’école, on remarque des déjà plusieurs différences. Premièrement, la plupart des écoles publiques ont des uniformes. Les uniformes vont même jusqu’au sac à dos. Deuxièment, il n’y a pas de restriction pour les dîners. On a le droit de mettre des arachides et du chocolat dans les boites à lunch, si on le désire. Troisièmement, en raison de la température, la cafétéria, les gymnases et la salle de spectacle sont à l’extérieur. Quatrièmement, les vacances d’été sont moins longues, mais il y a des vacances de 2 semaines à la fin de chaque terme (en avril, en juillet, en septembre puis les vacances d’été en décembre). Cinquièmement, les enseignants ont demandé de mettre des protections de plastique sur tous les cahiers d’exercices (même des petits cahiers d’écriture…). Finalement, les devoirs sont à remettre au deux semaines et sont moins intenses qu’au Québec.
Il y a des aspects que je préfère ici et d’autres que je préfère du Québec. Il n’y a jamais rien de parfait! En tant que canadien, nous devons payer des frais scolaires pour l’école publique. Il y a une école française, qui a une excellente réputation, mais nous souhaitions que nos garçons vivent vraiment l’expérience australienne. Les garçons semblent apprécier l’expérience et ont déjà des amis. Ils parfairent leur anglais et l’évolution est rapide.