On meurt tous d’avoir vécu
Un roman qui renferme plus de cadavres que l’ensemble des polars publiés au cours des dix dernières années
L’autrice, Karine Vilder, a été rédactrice en chef de différents magazines grand public. Elle lance aujourd’hui, chez Stanké, son premier roman On meurt tous d’avoir vécu. Des personnages savoureux, une écriture foisonnante d’érudition, un humour qui fait mouche! Le tout offert dans un roman par la chroniqueuse littéraire pour Le Journal de Montréal.
Intrigue inusitée
New York, 2009.
Michael Jackson vient de s’éteindre. Des attaques secouent l’Irak. Des typhons meurtriers frappent l’Asie du Sud-Est. De son côté, le journaliste Louky Crapo se sent plus vivant que jamais. Après avoir passé près de 20 ans à rédiger des avis de décès pour une agence, il décroche enfin le poste qu’il convoitait à la section Nécrologie.
Bientôt, ce travail l’entrainera dans une danse macabre au rythme endiablé dont il sera le seul chorégraphe. Pourquoi? Car, d’un moment à l’autre, Louky découvrira un don étrange. Un don qui va complètement changer sa vie… et celles de plusieurs personnes autour de lui.
Rien n’est possible dans cette histoire complètement déjantée. Mais, en même temps, presque tout est vrai.
Mon boulot comporte également de nombreux désagréments. Sans avoir à m’étendre sur la question, vous admettrez d’emblée avec moi que bâtir sa carrière sur un monticule de cadavres n’a rien de folichon. Mais ce n’est pas tout. Des célébrités dont on n’a pas songé à concocter la viande froide peuvent mourir à tout instant, et il n’y a rien de pire que ces trépas inopinés.