C’est devant une Salle Albert-Rousseau pleine à craquer qu’Olivier Martineau a lancé hier soir son deuxième one-man-show Parfa, une production de ComediHa!. Une première médiatique réussie qui met bien la table pour sa rentrée montréalaise les 4 et 5 février prochain et sa tournée à travers le Québec.
D’abord, on doit dire que l’humoriste ne chôme pas! Malgré le fait qu’il assure la co-animation de l’émission Le Boost sur les ondes d’Énergie 94,3 et qu’il cumule les dates de rodage depuis déjà plusieurs semaines, Olivier Martineau fait preuve d’une excellente énergie sur scène! Déjà le spectacle débute que nous sommes avisés qu’il n’a pas de temps à perdre et qu’on sera choqués, choses normale, étant donné qu’on est pas à 2 filles le matin! Dans son deuxième spectacle, l’humoriste nous sert une tasse de gros bon sens : rien n’est parfait et la liste est longue! Il parle de la jeunesse, celle qui n’a pas connue le verglas 1998, les calculatrice qu’on écrivait « SOLEIL » et ni les 24 poses! Il évoque son constat que 2020 n’est pas t’elle que l’image qu’il s’en était fait, alors que tout est rendu cher, dans une époque où la mode est aux faux ongles, aux faux cils ou au fausses boules et que la nouvelle religion est d’être « vegan » ! Il remet ainsi en question les nouvelles générations et pose un regard différent sur notre réalité.
J’ai d’ailleurs apprécié sa réflexion sur la libre expression, et sur l’avenir de celle-ci. « Avant, on riait de tout le monde car tout le monde, c’était la masse. (…) Maintenant, on s’exclut, alors on ne peut plus rien dire! » Pas fou, pas fou du tout ce Martineau! Dans cet élan de nostalgie du temps où on pouvait tout dire, il fait l’éloge de nos ancêtres de l’humour québécois. De bonnes vieilles blagues qui nous rappellent des classiques de l’humour. Alors que le spectacle se poursuivra ensuite dans ses aventures d’écureuils qui envahissent son cerisier de banlieue, c’est avec quelques chansons à la guitare qu’il conclura le spectacle. Une manière impeccable d’ailleurs de terminer ce feu roulant d’humour, qui passe l’instant d’un éclair!
Encore plus mordant, encore plus tordant, Okivier Martineau tape comme un marteau avec ce nouveau spectacle! Sans compromis, il ne cherche plus à plaire à tout prix, il fait preuve d’un merveilleux sens de la répartie et d’un impressionnant sens du punch!
Plusieurs dates supplémentaires sont déjà annoncées, dont deux à la Salle Albert-Rousseau le 24 mai et le 21 novembre 2020. Les billets pour la représentation du 21 novembre seront en vente ce samedi 25 janvier.
