Depuis le 8 janvier dernier, Passez au salon est diffusé sur les ondes de TVA. Cette nouvelle comédie met en vedette Jean-Michel Anctil, qui est aussi l’un de ceux qui l’ont imaginé. J’ai eu le privilège de discuter avec lui de Passez au salon.

Tu fais partie de la distribution de Passez au salon. Est-ce que tu peux me parler un peu plus de cette comédie?

C’est un projet que nous (Louis-Philippe Dandenault et moi) avons mis sur pied avant la pandémie…. Nous étions dans un salon funéraire tous les deux et nous nous sommes mis a nous raconter des anecdotes et nous ne voulions pas rire, parce que ce n’est pas une place pour un fou rire, mais plus que tu essaies de contrôler un rire, pire c’est… Tout est parti de là. Ensuite, de fil en aiguille, nous nous sommes entourés de personnes qui croyaient en notre projet dont Maxim Caron (auteur) et Jean-Carl Boucher (réalisateur). Au départ, c’était deux amis qui travaillaient dans un salon funéraire mais Maxim a romancé l’histoire et a transformé ça pour deux frères. On devait seulement tourner en mai 2025, mais une opportunité s’est présentée et on a tourné à l’automne puis ça sorti en janvier.

Justement, en parlant de tournage, j’ose imaginer qu’il y a eu quelques fous rires et anecdotes sur celui-ci. En as-tu une à nous raconter?

Il y en a eu plusieurs dû à l’ambiance enthousiaste qu’il y avait sur le plateau de tournage. Dans le deuxième épisode, nous sommes dans un CHSLD, un monsieur me dit : « Monsieur, monsieur, pouvez-vous changer ma couche? » Ce n’était pas prévu! (rires) Autant sur le moment du tournage que lorsque je revois les épisodes, ça me fait rire. La musicalité et la tonalité c’était parfait. Aussi, Louis-Philippe et moi on jouait à la tague qui pue, c’est vraiment niaiseux mais ça nous faisait rire! Même après les tournages, j’étais rendu chez moi et il m’appelait pour me dire que je puais. Une autre fois, il (Louis-Philippe) devait me donner une tape sur l’épaule pour la scène mais au lieu de ça, il m’a donner un bec sur la joue, je ne m’y attendais pas! C’est ça qui est plaisant avec Passez au salon, il y a une liberté d’ajouts.

De ton côté, tu incarnes Daniel, as-tu eu un défi pour cette interprétation?

Oui, au départ, je savais que ça allait être moi Daniel. Mais on dirait que je le voyais plus ou moins dans ma tête… Quand on tourne une série, on ne fait pas les épisodes en ordre, nous avons commencé par le premier et le dernier. Et je le trouvais tellement bête, il chialait tout le temps! Jean-Carl m’a dit de faire confiance, que non il ne chialait pas toujours et il avait raison. Ça adonné que nous avons fait les épisodes de chialage en même temps, mais entre ça, il y a eu une évolution de Daniel et on lui découvre un autre côté. Il y a beaucoup de scènes touchantes entre frères.

Nous en avons parlé au tout début de l’entrevue, mais tu fais partie de ceux qui ont imaginée cette comédie. Comment on réagit face à l’engouement du public?

Je suis très fier! C’est incroyable, nous avons des millions de téléspectateurs qui ont regardé la première émission et nous nous sommes dit que c’était peut-être juste du monde curieux et nous avions hâte de voir les chiffres pour les épisodes suivants et ça se maintient! Je crois que nous étions du pour une comédie plus légère au Québec. Nous avons beaucoup de séries dramatiques mais il fallait des comédies aussi. Les gens nous disent souvent que 30 minutes ce n’est pas assez, ils en auraient pris une heure par semaine.

Même si c’est tout nouveau encore, est-ce que tu crois qu’une deuxième saison serait plausible?

On se croise les doigts! Mais on travail déjà dessus.

Passez au salon est diffusé sur les ondes de TVA et TVA+ le mercredi à 21h.