Une distribution impressionnante
J’étais présent au nom d’Expoze.tv, jeudi dernier, au Capitole de Québec pour la première de Saturday Night Fever, cette mégaproduction de danse qui débarque dans la capitale tout l’été. Pour ceux qui l’ignorent, Saturday Night Fever est un film américain sorti dans les cinémas il y a maintenant 40 ans. Vous avez probablement entendu parler de ce spectacle, car il met en vedette Nico Archambault (Ils Dansent), le gagnant de So You Think You Can Dance Canada, ainsi que sa conjointe Wynn Holmes qui compte à son actif plusieurs productions d’envergure avec entre autres Madonna et Cœur de Pirate. Se joignent à eux 18 autres artistes pour un spectacle épatant.
En plus de certains artistes français ayant choisi de passer leur été à Québec pour participer à la production (tel que le narrateur Gwendal Marimoutou), plusieurs danseurs québécois se sont joints à l’équipe, dont Amélie B. Simard (District 31), Matthieu Levesque (Mixmania) ainsi que Joseph Martin (Yamaska).
Des chansons qui ont deux fois mon âge
C’est certain que pour ma part, j’étais sceptique quant à l’idée d’apprécier un spectacle qui met en scène des chansons qui sont plus vieilles que moi. Je ne connaissais pas Saturday Night Fever et je n’ai jamais vu le film. Mais j’ai tout de même donné une chance au spectacle, car il est très attendu et j’en avais même entendu parler à Paris cet hiver, où la promotion du spectacle battait son plein.
Je dois dire que j’ai été extrêmement surpris et que j’ai bien aimé le spectacle ! Les danseurs sont excellents, l’ambiance est très festive, et la mise en scène est très bien réalisée. Les décors sont époustouflants et nombreux. Bon, sans surprise, le « scénario » est un peu simpliste et stéréotypé : un jeune Tony Mangano s’associe à une mystérieuse danseuse participe à un concours dans une boîte de nuit pour tenter de gagner la cagnotte. Mais c’est peu important, car de toute façon, les spectateurs sont plutôt au rendez-vous pour assister aux chorégraphies réglées au quart de tour et aux succès des années 70 tels que Stayin’ Alive ou bien If I Can’t Have You que pour la profondeur de l’histoire que l’animateur Monty nous raconte.
Je suis convaincu que si vous assistez à une représentation du spectacle, vous en ressortirez festif et avec quelques chansons de plus dans votre cellulaire !
Saturday Night Fever se poursuit jusqu’au 3 septembre 2017 avec un minimum de 4 représentations par semaine. les billets sont disponibles au http://www.lecapitole.com/