Par Dominique Jacques Personnages authentiques, format poche attrayant et accessible, tant pour des jeunes du secondaire que pour des adultes, plus ou moins vieux, avec en prime un fil conducteur basé sur une histoire vraie, voici la recette bien dosée du dernier-né de Mélanie L’Hérault, le roman Sarah-Lee, de la collection C Ma Vie, chez Guy Saint-Jean éditeur. Cette oeuvre totalisant environ 200 pages pourrait aisément se lire d’un seul trait, d’un couvert à l’autre. J’ai préféré la savourer à petites doses, prolongeant ainsi le mystère, puisqu’il y en a un, et les émotions. Page après page, le lecteur s’immisce littéralement dans la vie de la jeune protagoniste qui, à tout juste 16 ans, devra faire des constats et choix déchirants en lien avec son milieu familial d’adoption, elle qui, originaire de Chine, se cherche une place, pllune identité propre et, malgré elle, sera (bien trop) rapidement plongée dans le monde de la vie des adultes. Raconté à la première personne, le tourbillon de cette adolescente attachante, entourée de bons amis et de gens sur qui elle peut se reposer, retrace son parcours pour arriver à trouver un équilibre à la fois personnel et familial. Quelques scènes particulièrement criantes de vérité ont su viser droit au coeur et refléter une telle dose de réalisme que j’avais tantôt le sourire aux lèvres, tantôt les larmes aux yeux. Un ode aux liens du coeur avant ceux du sang, j’ai littéralement été touchée. Si vous désirez prendre une pause réconfortante dans ce froid sibérien, nul doute que la lecture de Sarah-Lee saura réchauffer votre âme. |