En 2005, François Bellefeuille fait le bond, il décide de lâcher la médecine vétérinaire et devenir humoriste « Faut tu être fou pareil! ». Lorsqu’il était jeune, c’était un fan d’humour, son idole, Daniel Lemire. « Aussi loin que je me rappelle, quand j’étais jeune j’écoutais Juste pour rire avec ma mère et j’adorais quand le petit bonhomme vert arrivait à la fin et criait Maman c’est fini. J’ai toujours aimé ce monde-là. À l’université, je faisais rire tout le monde dans mes classes. À chaque fin de session il y avait des spectacles et j’y participais en tant qu’humoriste, c’est à ce moment que je suis tombé en amour avec la scène. Par contre, mon BAC était déjà entamé, je me devais de finir mes études. »
À 29 ans, François Bellefeuille, choisi sa passion, l’humour. «Quand j’ai commencé mes études universitaires, humoriste, ce n’était pas un choix, ce n’était pas dans le carnet. Je ne savais pas à ce moment que l’école nationale de l’humour existait.»
François Bellefeuille sur scène, c’est un gars colérique enfantin, soupe au lait et un grognon agréable « c’est un personnage, mais je peux être ce gars-là. Mon assureur m’a appelé il y a trois semaines pour me dire que mon toit était plus assurable parce que ça fait 15 ans qu’il a été fait. Puis là, il me dit de le faire évaluer, mais il y a comme un pied de neige dessus. Dans certains cas, le personnage ressort! » L’humour de François Bellefeuille est beaucoup axé sur autodérision, il rit de lui même, de son look « j’aime exagérer mes défauts.»
Son premier one-man-show, parle du gars qu’il était avant, l’éternel célibataire endurci. « J’ai eu beaucoup de succès dans ma vie, mais pas avec les filles, moi j’étais le meilleur ami à qui les filles venaient se confier de leur chum trou de cul. Mes blondes, je me les faisais au travail, parce que j’étais gêné, quand je faisais la grande demande, c’est que j’étais certain qu’elle allait dire oui. J’ai tellement peur de me faire dire non. »
Nouvelle année, nouveau bébé, dans les deux sens du terme. François et sa conjointe attendent un petit bébé dû pour le mois de mai, il sera père pour la deuxième fois. « Ma carrière d’humoriste et la job de père, c’est complexe, mais en même temps on apprend à gérer. Quand je suis en période de création, je suis à la maison, j’ai un horaire flexible et j’ai la chance d’être présent. Je suis là le matin et le midi, par contre près de quatre fois semaine, je suis absent le soir. Il y a des avantages et des désavantages, il y a des jours où je m’ennuie beaucoup quand je suis longtemps en tournée. Avec le nouveau bébé qui s’en vient, je vais essayer de partir pour des périodes plus courtes. Les tournées de dix jours sur la route, ça commence à être long. Avant je voyais ça positivement, maintenant avec des enfants c’est différent. »
L’humoriste travaille présentement sur son deuxième one-man-show, cette fois-ci, il tourne autour de la famille, car maintenant c’est sa nouvelle vie. « Je suis en train de peaufiner mon personnage pour le rendre plus personnel et l’adapter à ma nouvelle situation familiale. Présentement, ma joie et mon bonheur sont à 10/10. C’est ce que je veux que mon deuxième one-man-show reflète, ma nouvelle réalité. Je m’inspire de ma vie, mais je me donne le droit d’exagérer beaucoup de choses. » François Bellefeuille a déjà 45 minutes d’écrit pour son deuxième one-man-show, « j’ai déjà testé quelques numéros de ce deuxième show à la fin de mes spectacles et la réponse est vraiment très bonne. » Il aimerait dans la mesure du possible sortir ce nouveau spectacle moins d’un an après la fin de l’autre.
Ses publicités de Noël
On ne peut pas parler le François Bellefeuille sans faire un clin d’œil à ses publicités de Noël vraiment trop cool. Le concept est tout simplement ingénieux et drôle! La publicité de Noël 2015 avait mis la barre haute pour 2016, si vous vous rappelez François Bellefeuille remettait 2$ à chaque billet vendu au club des petits déjeuners. Cette année, il a travaillé encore une fois très fort pour faire de ses publicités de Noël les meilleures « Le message que je voulais passer dans les publicités était tellement simple que 30 secondes c’était trop, donc j’ai décidé de donner le reste du temps à une entreprise qui en avait plus besoin que moi. Pour moi, le commerce local c’est important, j’essaie depuis quelques années d’acheter le plus souvent local. J’aime aussi aider les autres, l’idée vient de là. »
François Bellefeuille revient à Québec au mois de janvier et c’est vraiment les dernières dates de son premier one-man-show. Il ne reste plus que 16 484 billets pour sa tournée au grand complet. Dépêchez vous, ceux qui ont procrastinés à acheter des billets pendant les deux dernières années, c’est votre dernière chance.
« Si tu viens pas, je vais le prendre personnel, dans le fond tu m’aimes pas! » – François Bellefeuille
Toutes les dates de spectacle sur francoisbellefeuille.com et pour ceux qui n’aurait pas le temps d’aller le voir en salle vous pouvez vous procurez son spectacle sur DVD. «Mais si tu peux venir me voir en vrai c’est encore mieux!»